Les gouvernements mentent depuis le départ: les bombes nucléaires n'ont jamais fonctionné !
Machiavel
Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes.
Machiavel
mardi 5 juillet 2016
Un film de propagande de plus
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jeudi 26 mai 2016
Lloyd Mallan sur les soi-disant ICBM soviétiques IV
La publication du
Ministère de la Défense citait le Ministre-Adjoint de la Défense, Donald
Quarles :
« Cela prend plusieurs
années pour produire un nouveau système d’armement tel que le bombardier B-52.
Le problème du missile balistique est encore plus complexe et prend encore plus
de temps à cause des épineux problèmes techniques qui doivent être résolus. La
taille même de l’équipement et les centres d’essai ajoute aux difficultés.
D’après notre expérience, il faut beaucoup de temps entre les premiers tirs
d’essai et des armes pleinement opérationnelles. Nous n’avons aucune raison de croire que c’est différent pour eux (les
Russes). » Les italiques sont de mon fait.
La chronologie de
comment le Kremlin (avec l’aide non intentionnelle de la presse américaine et
des restrictions de sécurité de notre gouvernement) a bâti une image
terrifiante de superpuissance capable de conquérir le monde avec ses missiles
et bombes à hydrogène pourrait remplir plusieurs volumes. Mais je vais tenter
de la présenter sous une forme concise – car elle est non seulement fascinante
mais également très instructive.
26 août 1957 (déjà vu) :
TASS annonce un ICBM russe de longue portée et grande précision.
4 octobre 1957 : Les Russes
lancent Spoutnik I, le premier satellite de la Terre fabriqué par l’homme. Ils
disent que l’ICBM a rendu cela possible.
3 novembre 1957 : Spoutnik
II est lancé avec la chienne Laïka, d’après les Russes. Ce satellite est censé
être beaucoup plus lourd que le premier, « prouvant » que leur ICBM
est une arme redoutable.
15 mai 1958 : Spoutnik III est lancé, pesant 1.327 kg – ou
plus de quinze fois le poids de Spoutnik I (83 kg) et plus de deux fois et
demie celui de Spoutnik II (508 kg). En un court laps de temps de huit mois,
les Russes ont comme par magie multiplié la capacité de leurs ICBM
« opérationnels. » NdA : J’étais en Union Soviétique depuis un
mois quand j’ai appris à Odessa le lancement de Spoutnik III. Je ne pus croire
son poids : à ce moment j’avais observé trop d’aspects, tous primitifs et
inférieurs, de l’ingénierie russe en termes de technologie spatiale. Mais un
miracle encore plus grand devait encore se produire.
2 janvier 1959 : Les
Soviétiques annoncent le lancement de Lunik I, la première sonde spatiale à
passer près de la Lune et à se placer en orbite autour du Soleil. Le dernier
étage de la fusée qui a propulsé Lunik I dans le cosmos, d’après les Russes,
pesait 1.472 kg – sans le
carburant ! […] Personne – absolument personne – dans le monde libre n’a pu capter les signaux radio émis
par Lunik I. Et la plupart des stations de pistage professionnelles, avec leur
équipement ultramoderne, essayaient de les repérer. Dans le même temps en Union
Soviétique, n’importe quel membre d’un club radio amateur pouvait entendre les
signaux 5 sur 5 – c’est en tout cas
ce qu’affirmait l’agence de presse TASS.
7 janvier 1960 : les
Soviétiques annoncent aux navires la fermeture d’une zone 116.500 km2
au milieu de l’océan Pacifique, à 400 miles nautiques au sud des îles Johnston,
une possession américaine. L’objectif annoncé est soi-disant des tirs d’essai
de missiles balistiques de très longue portée. […]
21 janvier 1960 : les
Russes disent que leur première fusée tirée dans le Pacifique a effectué 12.500
km, le tiers de la circonférence terrestre à l’équateur, et a frappé à moins de
1,9 km de sa cible. […] Une précision de moins de 2 km était incroyable pour un ICBM à cette époque,
si elle était même possible. Les Russes, bien évidemment, n’avaient pas annoncé
à l’avance la cible choisie. […]
15 septembre 1961 : Lors d’une série d’essais vers le milieu
de l’océan Pacifique, les Russes annoncent que leurs missiles ont non seulement
voyagé sur 12.000 km mais sont tombés à moins d’un km de leur cible !
(C’est vraiment un exploit – si c’est vrai.) Là encore, en un court laps de
temps, la race soviétique de super-scientifiques a réussi à accomplir
l’impossible : ils ont amélioré le système de guidage de leurs ICBM par un
facteur de plus de trois en un an et sept mois. […]
L’image de la supériorité russe
en termes de missiles à longue portée était désormais bien établie dans
l’esprit de la plupart des gens partout – sauf chez ceux qui travaillaient dans
ce domaine. […] …le document précédemment classifié [auquel l’auteur a eu
accès, NdT] contenait un rapport et une description par l’équipage d’un avion
de la Marine volant plus ou moins dans la zone de l’océan fermée par Russes.
Ils observèrent un étrange phénomène – une flamme soudaine et de la fumée
provenant d’un bâtiment de surface au loin. Puis un objet s’éleva de la fumée,
avec toujours des flammes en bout de l’appareil. Leur rapport décrit ceci comme
étant incontestablement une fusée ou un missile lancé depuis un navire. Leur QG
vérifia le rapport. La fusée ou missile n’était pas à nous. Elle semblait être
dans la zone cible des Soviétiques.
…Peut-être suis-je trop empressé
à tirer cette conclusion, mais au vu de ce rapport de l’équipage de la Marine
je suis convaincu que les Soviétiques, dans le but de rendre perceptibles par
notre équipement de pistage leurs essais d’ICBM « longue portée, »
ont simplement tiré des fusées de moyenne portée dans la zone de test à partir
de bâtiments de surface installé le long de la périphérie de la zone.
Le reste de la chronologie est
décevant. Les Soviétiques continuèrent à lancer des satellites et sondes
spatiales « toujours plus grands et lourds » afin d’établir une
solide image de puissance militaire – alors que dans le même temps ils
clamaient que leurs « exploits spatiaux » étaient effectués au nom de
la paix. […]
samedi 21 mai 2016
Lloyd Mallan sur les soi-disant ICBM soviétiques III
Le 26 août 1957,
l’agence de presse officielle soviétique, TASS, annonça que la Russie avait
lancé avec succès un ICBM à une hauteur sans précédent et que cet ICBM avait frappé en plein cœur de
la zone cible. Aucun détail ne fut donné, mais dans une déclaration assez
générale TASS dit que ce succès du missile russe prouvait qu’aucun endroit sur
Terre n’était hors de portée des ICBM et qu’à partir de ce jour-là les forces
aériennes stratégiques étaient devenues obsolètes. TASS faisait bien entendu
référence aux bombardiers de l’US Strategic Air Command qui avaient réussi
jusque-là à contenir l’URSS, empêchant le Kremlin d’effectuer des manœuvres
agressives au-delà du rideau de fer, à travers le Proche-Orient et l’Europe.
Quatre ans et six jours plus
tôt, le 20 août 1953, l’URSS avait annoncé l’explosion d’une bombe H pour la
première fois. Georgyi Malenkov déclara au monde que : « Les USA ne
détiennent plus un monopole sur les bombes à hydrogène. » Cela fit
trembler les peuples du monde et surtout les USA. Sauf que, comme nombre
d’autres exagérations scientifiques de l’URSS, l’explosion d’une arme
thermonucléaire ne signifie pas qu’une bombe H livrable était disponible. Mais les
Soviétiques firent croire que c’était le cas. […] Pourtant, au moins deux ans avant que les États-Unis, avec toute leur technologie avancée et leur génie en matière d’ingénierie, n’aient été capables
de fabriquer une bombe H petite et suffisamment légère pour être transportée
dans le nez d’un missile, l’Union Soviétique avança qu’elle avait fait exploser
une arme thermonucléaire – du premier coup !
Encore plus incroyable est le
fait que personne ne mit en doute la parole du Kremlin. […]
L’enchaînement des événements
par les communistes se poursuivit dans l’ère des ICBM. D’abord les Russes
acquirent une bombe H – puis l’ICBM pour l’envoyer. Ils ont aussi
« battu » les USA, tout du moins verbalement, de plus de deux ans
dans le lancement « réussi » d’un ICBM. Mais il n’y a pas eu de
preuve réelle qu’ils avaient lancé un missile sur des distances
transcontinentales. Nos radars le long de la frontière turco-soviétique avaient
observé quelques essais de fusées mais les plus longs trajets couverts par
ceux-ci ne dépassaient pas 4.800 km. La plupart des vols se comptaient en
centaines de km. […] En d’autres termes, à l’époque, il n’y avait aucun moyen
de déterminer si les radars captaient un missile longue portée en vol ou une
coquille vide lancée devant eux afin de rendre la nouvelle d’un ICBM russe plus
crédible. De plus, personne hors de la Russie ne pouvait prouver la
précision du « missile, » vu que la zone cible n’avait pas été
donnée à l’avance.
[…]
…le président Eisenhower
attendit le 7 novembre, anniversaire de la révolution bolchévique, pour
apparaître à la télévision avec le nez en forme de cône de l’ICBM récupéré dans
l’océan et annoncer que les scientifiques des USA avaient résolu le problème de
réentrée [dans l’atmosphère]. C’était un
problème que beaucoup de scientifiques pensaient insoluble.
Dans le même temps, en revanche,
les Russes avaient lancé deux spoutniks et le monde était préparé à croire
qu’ils étaient capables de résoudre tous les problèmes associés aux sciences
aérospatiales. Il était accepté qu’ils avaient déjà perfectionné les missiles
balistiques aptes à la réentrée et une
bombe H livrable par missile… La question que presque personne ne semble poser
à cette époque est : Les Soviétiques mentent-ils à propos de leurs
ICBM ?
L’existence de cet ICBM était
tellement prise pour argent comptant que quand les Russes firent défiler une
fusée allemande V-2 dans les rues de Moscou pour célébrer leur révolution
bolchévique, United Press envoya l’histoire suivante aux USA :
« Moscou, 7 novembre 1957.
L’Union Soviétique en ce jour a présenté pour la première fois une fusée
officiellement identifiée comme un missile balistique intercontinental. Le
missile de 23 m de long faisait partie d’un des multiples armes secrètes à base
de fusées mises en avant sur la Place Rouge au cours des cérémonies commémorant
le 40ème anniversaire de la révolution bolchévique.
« L’agence de presse officielle soviétique TASS a identifié cette
énorme fusée comme étant un ICBM. Les observateurs militaires occidentaux qui
l’ont vue croyaient précédemment que c’était juste un missile de moyenne
portée. TASS n’est pas entrée dans les détails. »
Les « observateurs
militaires occidentaux » avaient, bien évidemment, raison. La fusée
paradée était bien de moyenne
portée : environ 1.000 km. Mais cela n’a pas empêché l’agence de presse
officielle soviétique de mentir pour entretenir le mythe florissant du puissant
arsenal russe composé de missiles géants.
[…]
Les deux reporters [James
Preston, The New York Times, et Henry
Shapiro, United Press, interviewèrent
Khrouchtchev à l’automne 1957] crurent que Nikita Sergueïevitch Khrouchtchev
[à propos de l’existence d’un ICBM russe à tête nucléaire pouvant frapper n’importe où
dans le monde] disait la vérité et écrivirent de longs articles qui parurent en
première page de journaux à travers les USA. Pourtant au moment de ces
interviews les avions espions U-2 scannaient l’URSS depuis plus de deux ans et
demi et, selon un Conseiller Spéciale du Ministre de la Défense d’une période
encore plus tardive, Oliver M. Gale, aucune
preuve ne fut découverte d’une quelconque base de lancement d’ICBM ! […]
Pourquoi cette information n’a pas été
rendue publique après que le
programme des avions U-2 a été divulgué reste pour moi incompréhensible –
peut-être est-ce également le cas pour vous. Car la suppression de cette information
n’a fait que laisser quartier libre aux soviétiques pour renforcer leur image
d’une grande puissance en termes de missiles qui pouvait dominer le monde.
Autant que je sache, c’est la première fois que cette information est révélée
au peuple américain.
[…]
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SATAN-2 - Flagrante Propagande
La dernière nouvelle en termes d'armes nucléaires est le missile SATAN-2 soi-disant développé par les Russes.
http://www.nouvelordremondial.cc/2016/05/13/le-missile-nucleaire-russe-satan-2-est-capable-deradiquer-la-france-en-une-fraction-de-seconde/
"Il s’agit d’un missile nucléaire si puissant qu’il serait capable de détruire un pays de la taille de la France en une fraction de secondes."
Le lecteur devrait maintenant savoir que les gouvernements de servent de propagande parce qu'ils n'ont plus que cela à leur portée pour maintenir la population dans l'ordre.
Depuis la 2ème guerre mondiale les deux blocs nous ont inondé de mensonges sur leurs soi-disant exploits, comme l'a très bien montré Lloyd Mallan avec l'URSS (un auteur rigoureux mais patriotique et qui a donc vu la paille mais a raté la poutre).
Menteurs un jour, menteurs toujours.
http://www.nouvelordremondial.cc/2016/05/13/le-missile-nucleaire-russe-satan-2-est-capable-deradiquer-la-france-en-une-fraction-de-seconde/
"Il s’agit d’un missile nucléaire si puissant qu’il serait capable de détruire un pays de la taille de la France en une fraction de secondes."
Le lecteur devrait maintenant savoir que les gouvernements de servent de propagande parce qu'ils n'ont plus que cela à leur portée pour maintenir la population dans l'ordre.
Depuis la 2ème guerre mondiale les deux blocs nous ont inondé de mensonges sur leurs soi-disant exploits, comme l'a très bien montré Lloyd Mallan avec l'URSS (un auteur rigoureux mais patriotique et qui a donc vu la paille mais a raté la poutre).
Un tel missile pouvant détruire un pays comme la France ne serait plus juste un missile mais devrait être un ensemble de têtes nucléaires INDÉPENDAMMENT GUIDÉES et INDÉPENDAMMENT PROPULSÉES. Le fait qu'il soit mirvable (les têtes se séparant à l'arrivée pour maximiser les dégâts et échapper aux contre-mesures) ne suffirait pas: il faudrait que chaque tête puisse séparément viser par exemple Paris, Lyon, Marseilles, Bordeaux, etc... Chacune devrait donc être guidée ET propulsée de manière autonome. Ce n'est donc pas un missile qu'il faudrait mais un faisceau, autant de missiles qu'il y a de cibles.
Et une explosion de la taille requise par une seule tête est tout simplement un mensonge pur et simple. S'ils l'avaient testé on le saurait!
Tout ceci est de la propagande éhontée.
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mardi 17 mai 2016
Lloyd Mallan sur les soi-disant ICBM soviétiques II
…nous discutions
à l’origine de l’inefficacité des Missiles Sol-Air (MSA) fabriqués par les
Russes et déployés au Nord Vietnam. Ces armes de défense aérienne suivent un
« fil » invisible ou un rayon radar après que le rayon a été renvoyé
par la surface d’un aéronef. À la fin 1965, plus de 150 MSA russes avaient été
lancés contre des aéronefs américains : seuls neuf ont atteint leur cible.
Le taux de « réussite » était encore pire à l’été 1966. Nos pilots
avaient appris comment éviter les SMA en plongeant en-dessous d’eux lors de
leur approche ou en volant bas vers une cible permettant de perturber le
système de guidage radar – qui percevrait un tas d’objets dans le paysage et
les confondrait avec les avions.
Un exemple parfait de
l’inefficacité des MSA soviétiques a eu lieu le 17 juin 1966. Trois F-100 Super
Sabre de l’Armée de l’Air US attaquaient des cibles près de Vinh, à environ 260
km à l’intérieur du Vietnam Nord. Trois MSA furent lancés dans leur direction.
Les pilotes des F-100 plongèrent sous les missiles soviétiques et, à l’aide du
plus petit missile américain Bullpup GAM-83 – également un missile suivant un
rayon, de l’air au sol – détruisirent les camions radar qui guidaient les MSA.
Les missiles russes explosèrent sans faire de dégâts 300 m au-dessus des pilotes des
F-100.
Les MSA sont l’une des
principales attractions des parades soviétiques lors des jours fériés depuis
des années. L’agence de presse russe, TASS, en disait ceci : « Ils
sont capables d’atteindre tous les types d’avions modernes volant à n’importe
quelle altitude et à n’importe quelle vitesse. »
Il faut ajouter que le F-100
Super Sabre, bien qu’il soit un bon engin, n’est plus considéré comme moderne
par l’Armée de l’Air US. En fait, il est obsolète selon les standards actuels.
Si l’Union Soviétique ne peut
concevoir des MSA de courte portée avec une précision mortelle intégrée,
comment peuvent-ils produire des ICBM de longue portée des centaines de fois
plus difficiles à guider ?
…
Historiquement, le MSA M-2 russe
est en vérité le MSA « Rhine Maiden » [Vierge du Rhin] allemand. Les
« concepteurs » soviétiques prirent simplement les schémas allemands
datant des années 1940, et essayèrent de les moderniser afin de produire leurs
MSA. Ils firent la même chose avec d’autres fusées qui avaient été conçues par
des ingénieurs allemands forcés de travailler avec les nazis, y compris une
conception rudimentaire pour un ICBM avec lequel Hitler espérait bombarder
l’Amérique.
Le nec plus ultra en termes de
fusées a fait du chemin depuis le temps. Les soviétiques ont-ils suivi le
rythme du progrès ? Dans une moindre mesure, cela reste possible. Dans une
large mesure, ils n’auraient pas pu. Car ils attendent toujours qu’un autre
pays, souvent les USA, ait produit un nouveau concept qui fait ses preuves –
puis ils le copient, s’ils arrivent à mendier, acheter, ou voler les plans. À
l’évidence, c’est la manière la meilleur marché de faire les choses : vous
laissez une autre nation dépenser d’énormes sommes d’argent en R&D pour un
nouveau produit – que ce soit un système d’armement militaire ou une automobile
– puis vous le récupérez.
Un hic majeur dans le cas des
systèmes d’armement est que les USA ne sont pas près de fournir les schémas
d’ingénierie et les données techniques de ses derniers missiles et fusées
spatiales. Cependant, suffisamment d’informations – photographies, diagrammes
schématiques, et discussions – apparaissent ouvertement dans des revues sur les
techniques aérospatiales pour donner aux Russes assez d’indices les pointant
dans la bonne direction. Dans le pire des cas, ils peuvent copier les
configurations externes des missiles américains. Ce qu’ils ont souvent fait
pour mettre en avant des modèles d’expositions pour leurs parades. L’ICBM
Minuteman en est un exemple. Le missile balistique Polaris en est un autre.
Parfois ils copient les mauvaises choses, comme les missiles Redstone et
Jupiter – tous deux obsolètes et éliminés du stock de l’armée US. Pourtant des
versions mises à jour de ces deux derniers missiles ont été fièrement exhibées
dans les rues de Moscou lors de la célébration du 1er mai 1965.
En dépit de tout ceci, les
Soviétiques ont réussi à bâtir un mythe indétrônable de supériorité en termes
de puissance de missiles. Ils furent aidés dans l’établissement de ce mythe, dans
une large mesure, par la presse américaine. À un moment, il n’y a pas si
longtemps, la nouvelle la plus importante aux USA fut celle de « l’écart
des missiles. » D’après cette information, qui atteint son paroxysme sous
l’administration Eisenhower, les USA traînaient loin derrière la Russie en
termes de puissance de missiles. L’écart était tellement prononcé, selon le
journaliste de Washington Joseph Alsop, que l’URSS disposait de 500 ICBM avec
de dévastatrices têtes thermonucléaires installés sur des rampes de lancement,
leurs systèmes de guidage fixés sur des cibles aux États-Unis.
L’histoire causa une telle peur
que des enquêtes furent diligentées par le Congrès afin de déterminer ce que
l’Amérique devait faire afin de
rattraper cet écart et prendre la tête de la puissance en termes de
missiles avant qu’il ne soit trop tard. Des officiers militaires de haut rang
furent forcés de s’éloigner de tâches importantes dans le but de témoigner dans
ces commissions.
Un écart de missiles en faveur
des Russes ? Rien n’aurait pu être plus éloigné de la vérité. Il y a
quelques années de ça j’ai eu l’occasion d’interviewer Mr. Oliver M. Gale par
téléphone. Gale avait été Conseiller Spécial du Ministre de la Défense Thomas
S. Gates, Jr. Je lui posai la question à propos du soi-disant « écart des
missiles. » Voilà sa réponse :
« Vous pouvez comprendre
comment nous nous sommes sentis au Ministère de la Défense quand les
journalistes défaitistes racontaient que l’URSS avait 500 ICBM prêt à nous
tomber dessus – quand nous savions
que nos U-2 ne pouvaient trouver aucune
base de missiles. Et ils survolaient souvent la Russie. »
[…]
Il n’y a par conséquent pas eu
« d’écart de missiles. » Tout du moins pas d’écart en faveur des
Russes. Alors comment ont-ils réussi á convaincre le monde – la presse
américaine, le public, et le Congrès inclus – de leur géniale supériorité dans
ce domaine ? La chronologie expliquant comment on en est arrivé là est
fascinante.
[…]
[Les passages en gras sont le fait du traducteur]
mercredi 11 mai 2016
Site et chaîne YT d'Evrard
Sur l'arnaque nucléaire, pas mal de détails plus une vidéo.
http://mensonges.fr/bombe/bombe.html
SOMMAIRE
1 + Comment fonctionnerait en théorie, une bombe atomique?
2 + Une bombe atomique ne pourrait pas fonctionner.
3 + Une bombe atomique ne pourrait pas exploser
4 + D’où vient toute cette fumée ?
5 + Les explosions atomiques... ne sont pas atomiques!
6 + Images truquées.
7 + Autres mensonges atomiques.
8 + Il n'y a pas eu de bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki
9 + Pourquoi ce mensonge?
10 + Liens vers d'autres sites
http://mensonges.fr/bombe/bombe.html
SOMMAIRE
1 + Comment fonctionnerait en théorie, une bombe atomique?
2 + Une bombe atomique ne pourrait pas fonctionner.
3 + Une bombe atomique ne pourrait pas exploser
4 + D’où vient toute cette fumée ?
5 + Les explosions atomiques... ne sont pas atomiques!
6 + Images truquées.
7 + Autres mensonges atomiques.
8 + Il n'y a pas eu de bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki
9 + Pourquoi ce mensonge?
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Trinity,
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Site de Jean Pierre Poulin
Sur l'arnaque nucléaire et l'utilisation de napalm à Hiroshima et Nagasaki :
http://www.jeanpierrepoulin.com/bombe_atomique_mensonge.html
http://www.jeanpierrepoulin.com/bombe_atomique_mensonge.html
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Hiroshima,
Nagasaki,
napalm
Arnaque Nucléaire et Pétrole Abiotique
Des infos sur l'arnaque nucléaire aux deux liens ci-dessous [l'info date de 2009!] et si vous voulez en savoir plus sur le pétrole abiotique, le reste du blog de l'auteur en traite.
http://petrole-abiotique.blogspot.fr/2009/07/les-bombes-atomiques-nexistent-pas.html
http://petrole-abiotique.blogspot.fr/2009/07/les-bombes-atomiques-nexistent-pas-2eme.html
http://petrole-abiotique.blogspot.fr/2009/07/les-bombes-atomiques-nexistent-pas.html
http://petrole-abiotique.blogspot.fr/2009/07/les-bombes-atomiques-nexistent-pas-2eme.html
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samedi 30 avril 2016
Lloyd Mallan sur les soi-disant ICBM soviétiques I
Une fusée à
carburant solide affiche un taux d’accélération fantastiquement plus élevé que
celui des fusées traditionnelles se servant de produits chimiques liquides
comme carburant et comburant. Sa vitesse de décollage excessivement rapide
l’identifierait sans aucun doute sur nos écrans radar.
[…] « Ils
[les Russes] n’ont pas de missiles balistiques stratégiques à propergol solide,
par exemple. Si notre force se composait uniquement de missiles à propergol
liquide, nous serions sérieusement handicapés, » il [Robert McNamara,
alors Ministre de la Défense des US] déclara aux directeurs de la publication
d’U.S. News & World Report lors
d’une interview publiée dans leur numéro du 12 avril 1965. Il ajouta :
« Il n’existe aucun indice qu’ils nous rattrapent ou ont même l’intention
de nous rattraper [dans le domaine des ICBM à propergol solide]… Il n’existe
aucun indice qu’ils sont entrés dans la course à ce moment précis. »
Environ trois semaines après que
l’interview de McNamara a paru dans la presse aux USA, les deux nouveaux types
d’ICBM à propergol solide sont apparus dans les rues de Moscou. Apparemment ils
n’avaient pas été testés, sinon on peut penser que Mr. McNamara en aurait
entendu parler grâce à nos radars et autres systèmes d’espionnage électroniques
installés aux frontières de l’URSS.
En fait, la position officielle
du gouvernement US n’a pas changé, que des « ICBM à propergol solide »
soient bien apparus dans les rues de Moscou ou pas. Comme rapporté par Aviation Week & Space Technology,
dans le numéro du 6 décembre 1965 : « Voici comment les officiels US
ces derniers jours ont répondu aux questions concernant l’apparente
contradiction par la Russie des propos tenus précédemment par McNamara :
« Q. La présentation des
missiles à carburant solide russes a-t-elle été une surprise ?
« R. Autant que nous
sachions, ils ne disposent pas de missiles à carburant solide développés ou en
phase de développement pour être utilisés comme ICBM.
« Q. Cela veut-il dire que
les USA doutent des prétentions russes quant à la possession de missiles à
carburant solide ?
« R. Nous ne disposons pas
d’informations suffisamment solides pour être capables d’arriver à une
certitude absolue quant à savoir si oui ou non les Russes développent bien des
ICBM à carburant solide. » »
[…]
D’après mon expérience personnelle avec les réacteurs de fusée à propergol
solide, je ne peux qu’être de tout cœur avec le Ministre McNamara – une
position que je n’ai pas l’habitude de prendre. Les Russes, une fois encore,
sont à l’évidence des menteurs. Leurs missiles stratégiques de longue portée et
à propergol solide, capables de localiser avec précision une cible n’importe où
sur Terre sont, au même titre que nombre de leurs « avancées » dans le
domaine de l’aérospatiale, des hoax éhontés.
Comment sais-je cela ? Parce que je me suis rendu à Cap Kennedy à de
nombreuses reprises : aucun individu non autorisé ne peut s’approcher à
moins de 3,2 km du site de lancement où une petite fusée à propergol solide,
tel que le Pershing, est positionnée. Les restrictions de distance pour les
grosses fusées à propergol solide – Minuteman et Titan III-C – sont de 4,8 km
et plus. Au Laboratoire de l’Armée de l’Air sur la Propulsion des Fusées dans le
désert du Mojave en Californie, il y a une porte de sécurité à 8 km de la zone
de test des réacteurs de fusées à propergol solide. À cette porte, les gardes
ont obligation de vous fouiller et d’enlever toute allumette, tout briquet, et
autres éléments ou matériaux inflammables. Ils ont même pris mes cigarettes
lorsque j’ai visité la zone de test. Ils vous rendent bien évidemment vos biens
quand vous quittez la zone, mais ce qui importe ici est le soin extrême pris
lorsque des réacteurs de fusées à propergol solide sont impliqués.
Et à juste titre : ce sont
de gigantesques bombes au sens strict du terme. Les produits chimiques
hautement explosifs qui composent les fusées à propergol solide sont
excessivement dangereux. Leur taux de combustion est contrôlé par leur
aérodynamisme spécialement conçu quand ils sont correctement allumés et qu’ils
développent une fantastique poussée en un court laps de temps. Mais s’ils sont allumés accidentellement,
cela peut résulter en une explosion catastrophique.
Autre fait les concernant :
leur enveloppe et leur tuyère font partie intégrante du système. Contrairement
aux fusées à propergol liquide, pour lesquelles le carburant et le comburant
peuvent être retirés des réservoirs pour permettre le transport de ces fusées,
celles à propergol solide ont toujours le plein fait jusqu’à ce qu’on les
lance.
Cela ne semble pas dissuader les
Russes de parader leurs missiles à propergol solide dans les rues de Moscou
lors des célébrations des différents jours fériés. S’ils étaient véritablement
des armes à propergol solide comme ils le prétendent, il est incroyable qu’au
moins une de ces célébrations n’ait pas été gâchée par un holocauste inattendu
de feux d’artifice. Les moscovites et touristes qui remplissent les rues lors
des parades des 1er mai et 7 novembre comprennent de nombreux
fumeurs, qui aspirent avec enthousiasme sur leur cigarette alors que le missile
défile devant eux.
Les Soviétiques n’ont montré
qu’une paire de Big Brother et Little Sister – la même paire dans trois défilés
jusqu’à présent. Si vous devez parader un modèle de fusée plutôt qu’une vraie,
il est bien moins coûteux et prend bien moins de temps de le faire avec des
coquilles vides. Aussi il est moins facile de repérer des différences dans la
construction.
Il n’y a pas si longtemps j’ai
discuté de cette thèse avec un de mes amis qui travaille pour le gouvernement
dans les renseignements. […]
« As-tu jamais entendu
parler, ou es-tu au courant, d’un quelconque cas dans n’importe quelle ville
des USA où on a fait défiler un vrai missile Polaris ou Minuteman dans les
rues ? »
Il a réfléchi pendant un long
moment. Puis il a répondu : « Non. »
« Peut-être est-ce parce
que le propergol dans les réservoirs est dangereux, » j’ai dit. « Ils
pourraient exploser accidentellement. »
Cette fois la pause fut courte
et il sourit. « C’est génial ! » s’écria-t-il. « Je vois où
tu veux en venir ! Les Soviétiques paradent leurs missiles à propergol
solide dans les rues à chaque célébration ! » Une fois de plus il fit
une pause. « Tu es vraiment en train de me dire que ces missiles russes à
propergol solide sont des modèles en bois – ou quelque chose du
genre ? »
« Exactement. »
« C’est vraiment
excellent ! Je n’y avais jamais pensé moi-même. C’est vraiment génial.
C’est vraiment quelque chose qui fait réfléchir ! Excellent ! »
[…]
Si l’Union
Soviétique ne peut concevoir des SAM [Missiles Sol-Air] de courte portée avec
une précision létale intégrée, comment peuvent-ils produire des ICBM de
longue portée des centaines de fois plus difficiles à guider ?
https://joyeusespsyops.wordpress.com/2016/04/07/lloyd-mallan-pdf/
https://joyeusespsyops.wordpress.com/2016/04/07/lloyd-mallan-pdf/

mardi 19 avril 2016
Témoignage du Major Alexander P. de Seversky II
Ceux qui
réussirent à s’extirper du chaos se précipitèrent vers les ponts. Il y a des
raisons de croire que l’un de ces ponts s’est effondré sous le poids de la
foule en panique, bien que d’aucuns soutiennent qu’il n’a pas résisté à
l’explosion de la bombe. Sur les autres ponts, la pression de la population
hystérique a fait craquer les rambardes, catapultant des milliers d’individus
vers leur mort par noyade. Les rambardes manquantes n’ont pas été arrachées par
l’explosion de la bombe comme il a été fréquemment rapporté.
À une échelle
gigantesque et horrible c’est le feu, le feu seul, qui a eu les conséquences
les plus lourdes en termes de vies humaines et de biens endommagés à Hiroshima
et Nagasaki.
Les victimes ne
sont pas mortes sur le coup dans une espèce de dissolution atomique. Elles sont
mortes comme les gens meurent dans un incendie. Il est fort possible que l’onde
de choc ait été suffisamment puissante pour causer des blessures internes à
nombre de personnes se trouvant près du centre de l’explosion ; en
particulier des blessures des poumons – un effet connu des bombardements
classiques utilisant des explosifs à haut gradient.
Peut-être que certaines
morts ont été dues à la radioactivité. J’ai rencontré des gens qui avaient
entendu parler de morts par brûlures ou empoisonnements radio. Mais je n’ai pas
pu obtenir de confirmation de première main. Les docteurs et infirmiers dans
les hôpitaux que j’ai visités n’avaient enregistré aucun de ces cas-là, bien
que certains avaient entendu parler de telles occurrences. J’ai également
interrogé des pompiers et des employés de la Croix Rouge qui s’étaient
précipités dans Hiroshima et Nagasaki dans les premières minutes après les
attaques. Tous démentirent une connaissance directe d’une quelconque
radioactivité rémanente.
Tels sont les
faits comme je les ai rencontrés – ils me semblent suffisamment tragiques sans
y ajouter une garniture pseudoscientifique. Je ne suis pas le seul à abriter
cette opinion. Des observateurs scientifiques sur place à qui j’ai parlé
partageaient en général mon point de vue. Rien d’officiel n’est venu du
Ministère de la Guerre pour justifier les exagérations fertiles. Il n’est tout
simplement pas vrai que de la matière a été vaporisée par l’intense chaleur –
si l’acier s’était évaporé alors certainement le bois aurait fait de même, et
le bois intact se trouvait en abondance partout dans les gravats. Dans aucune
des deux citées bombardées on a trouvé de « point dénudé » tels que
ceux créés lors les essais au Nouveau Mexique, et les deux zones touchées par
les bombes atomiques montrent des troncs d’arbres et des murs recouverts de
plantes grimpantes, invalidant ainsi les affirmations de super chaleur.
Plus j’analyse en
détails mes observations, en fait, plus je suis convaincu que les mêmes bombes
lâchées sur New York ou Chicago, Pittsburgh ou Detroit, n’auraient pas causé
plus de morts que l’une de nos blockbusters, et les dégâts immobiliers auraient
pu se limiter à des vitres cassées sur une vaste surface. Il est vrai que les
bombes atomiques furent apparemment détonnées trop haut pour atteindre l’effet
maximal. Si elles avaient explosé plus près du sol, les effets de la chaleur
intense auraient pu être impressionnants. Mais dans ce cas l’explosion aurait
pu être localisée, restreignant fortement la zone de destruction.
Trois
scientifiques de l’Université de Chicago me prirent sérieusement à partie pour
avoir dit que 200 B-29 chargés de bombes incendiaires auraient pu causer autant
de dégâts. Ils expliquèrent que « si 200 Superforts avec des bombes
ordinaires pouvaient annihiler Hiroshima comme une seule bombe atomique l’a
fait, le même nombre d’avions pourrait annihiler 200 villes avec des bombes
atomiques. »
Ces experts
oublièrent juste de mentionner un détail – que les 200 villes devaient être
aussi frêles qu’Hiroshima. Sur une ville faite majoritairement de béton et
d’acier, les explosifs à haut gradient devraient être ajoutés pour avoir
l’effet escompté. Une seule bombe atomique lancée sur Hiroshima équivalait à
200 Superforts ; mais à New York ou Chicago un autre type de bombe
atomique explosant d’une autre manière serait nécessaire avant de pouvoir
correspondre à un Superfort chargé d’explosifs à haut gradient.
Il me semble
complètement trompeur de dire que la bombe atomique larguée sur le Japon était
« 20.000 fois plus puissante » qu’un blockbuster au TNT. Du point de
vue de l’énergie totale produite, cela est peut-être exact. Mais nous ne nous
occupons pas de l’énergie libérée dans l’espace. Ce que nous devons considérer
est la portion qui fut effectivement démolie. De ce point de vue, le chiffre de
20.000 est immédiatement réduit à 200 sur une cible telle qu’Hiroshima. Sur une
cible telle que New York, le chiffre de 20.000 tombe à un ou moins.
Cependant, la
comparaison d’une bombe atomique avec une bombe au TNT, à ce stade de
développement, revient à comparer un chalumeau et une perceuse. Tout dépend de
si vous essayez de brûler une clôture en bois ou de démolir un mur en béton.
Tout ce qu’on peut affirmer avec certitude c’est que la bombe atomique s’est
révélée totalement efficace pour la destruction d’une ville hautement fragile
et inflammable. C’était l’un de ces cas où la bonne force a été appliquée
contre la bonne cible au bon moment afin de produire l’effet maximal. Ceux qui
ont pris la décision tactique de l’utiliser dans ces cas-là devraient être
complimentés.
La bombe larguée
sur Nagasaki était censé être de nombreuses fois plus puissante que celle
larguée sur Hiroshima. Pourtant les dégâts à Nagasaki étaient bien moins
importants. À Hiroshima, 10,6 km² ont été rasés ; à Nagasaki seulement 2,6
km². La bombe atomique améliorée, en d’autres termes, n’avait un rendement que
d’un quart de son prédécesseur !
Pourquoi ?
Plusieurs théories ont été proposées, mais personne n’en est sûr. Cela met en
évidence le fait que quelque chose d’autre que la masse supplémentaire sera
nécessaire pour produire des résultats plus importants sur la cible. Avec le
temps, bien évidemment, le problème d’obtenir des résultats maximum à partir
d’un missile atomique seront résolus. Les méthodes seront certainement
développées pour perdre dans l’espace une moindre part de l’énergie libérée et
pour mieux la diriger vers la zone à détruire.
Les scientifiques
de Chicago me rappelèrent dans leur déclaration que « les bombes larguées
sur le Japon furent les premières bombes atomiques jamais fabriquées. Ce sont
des feux d’artifice comparé à ce qui sera développé dans dix ou vingt
ans. »
C’est exactement
le sentiment que j’essaye de faire passer : qu’elles en sont encore au
stade de développement. L’humanité s’est plongée dans un état proche de l’hystérie
à la vue des premiers résultats de la destruction atomique. L’imagination est
déchaînée. Il y a ceux qui pensent que nous devrions nous débarrasser de toute
autre forme de défense. Ils parlent de kamikazes qui se déguiseront,
emporteront des bombes atomiques compactes dans des valises, et feront sauter
ce pays. Une telle vision est fascinante, mais c’est une base dangereuse pour une vision nationale.
Concernant la
taille des bombes, soit dit en passant, des propos ont été tenus par des gens
mal informés. Combien de gens 'savent' que les bombes atomiques ne pesaient
« que quelques dizaines de grammes » ou « quelques
kilos » ? Après tout, notre bombardier le plus gros, pas un avion de
chasse, a été choisi pour les transporter.
Un concours de
circonstances a favorisé l’hystérie atomique. Les Japonais avaient toutes les
raisons de propager des versions extrêmes. La bombe atomique leur a fourni
l’excuse parfaite pour sauver la face au moment de la reddition. Ils pouvaient
désormais prétendre qu’un élément presque surnaturel était intervenu pour
forcer leur défaite.
La bombe a
également fourni l’excuse parfaite à nos dirigeants pour sauver la face. Ils
étaient sérieux quant à une invasion, insistant qu’il ne pouvait y avoir de
victoire sans affrontement des armées japonaises de la manière traditionnelle.
Nous gagnions contre le Japon grâce à notre supériorité aérienne, mais je suis
personnellement convaincu que nous aurions continué avec le projet d’invasion
dans tous les cas et payé le prix tragique et inutile en termes de vies
humaines. L’inertie des préjugés était trop forte pour être stoppée.
La bombe atomique
a instantanément libéré tout un chacun des engagements passés. Le cauchemar
d’une invasion s’est évanoui, un miracle sauvant la vie de peut-être un
demi-million d’Américains et de plusieurs millions de Japonais. Bien que les
épisodes d’Hiroshima et Nagasaki aient ajouté moins de 3% à la dévastation
matérielle déjà infligée au Japon par les forces aériennes, sa valeur
psychologique a été incalculable – à la fois pour les vaincus et pour les
vainqueurs.
La bombe atomique
a parfaitement répondu aux objectifs de propagande. Pour les isolationnistes
elle semblait la preuve finale que nous pouvions laisser le reste du monde
livré à soi-même – avec notre avance dans l’énergie atomique et notre
savoir-faire supérieur, nous étions en sécurité. Les internationalistes, en
revanche, essayèrent de nous intimider en nous rappelant que nous n’avions pas
un monopole de la science. Tout le monde pouvait fabriquer la bombe atomique,
disaient-ils, et si nous ne jouions pas le jeu nous allions être anéantis.
Je suis de ceux
qui ont lutté contre l’inertie en matière de supériorité aérienne. Par
conséquent je suis satisfait qu’en termes d’énergie atomique le public est au
fait, et que nous planifions bien à l’avance. Mais il n’est pas besoin des cris
d’orfraie qui paralysent la compréhension. Notre seule assurance est de faire
face à la vérité dans le calme.
Je demande
sincèrement une période de latence quant aux spéculations atomiques, afin de
permettre aux esprits de se calmer.
Libellés :
bombes incendiaires,
Hiroshima,
Nagasaki,
propagande,
radiations,
Seversky
samedi 16 avril 2016
Témoignage du Major Alexander P. de Seversky I
Auteur de "Victory Through Air Power"
(Reader's Digest,
Février 1946, pages 121 to 126)
En tant que
Consultant Spécial auprès du Ministre de la Guerre, le juge Robert P.
Patterson, j’ai passé presque huit mois à étudier intensément les destructions
causées par la guerre en Europe et Asie. Je me suis familiarisé avec tous les
types de dégâts – dus aux explosifs à haut gradient, aux bombes incendiaires,
aux obus d’artillerie, à la dynamite, et à des combinaisons de ceux-ci.
Dans cette étude, j’inspecte Hiroshima et Nagasaki, les cibles de nos bombes atomiques, examinant les ruines, interrogeant les témoins oculaires, et prenant des centaines de clichés.
C’était mon
opinion, ai-je déclaré à des correspondants à Tokyo, que les effets des bombes
atomiques – pas des bombes futures, mais de ces deux-là – avaient été largement
exagérés. Si elles avaient été larguées sur New York ou Chicago, l’une de ces
bombes n’aurait pas causé plus de dommages qu’une bombe blockbuster de dix tonnes ; et les résultats à Hiroshima
et Nagasaki auraient pu être atteints par environ 200 B-29 chargés de bombes
incendiaires, sauf que dans ce cas-là moins de Japonais seraient morts. Je n’ai
pas « sous-estimé » les bombes atomiques ni nié leur futur potentiel.
J’ai simplement présenté mes conclusions sur les dommages physiques causés par
les deux bombes – et il se trouve que ces dommages contrastaient du tout au
tout d’avec les versions hystériques répandues à travers le monde.
Mes résultats
furent assaillis avec une colère viscérale par toutes sortes de gens, dans la
presse, à la radio, dans des conférences publiques ; et par des
scientifiques qui n’avaient jamais mis les pieds à moins de 8.000 km
d’Hiroshima. Mais la violence de cette réaction ne peut changer les faits à
disposition dans les deux villes.
J’ai commencé mon
étude du Japon en survolant Yokohama, Nagoya, Osaka, Kobe, et des douzaines
d’autres lieux. Plus tard je les ai tous visités à pied.
Tous présentaient
les mêmes thèmes. Les zones bombardées avaient une teinte rosâtre – un effet
causé par les monticules de cendres et de gravats mélangés à du métal rouillé.
Les bâtiments modernes et les usines étaient toujours debout. Le fait que
nombre d’immeubles aient été vidés de l’intérieur par des incendies n’était pas
apparent depuis le ciel. Le centre de Yokohama, par exemple, semblait presque
intact vu d’avion. La longue ceinture industrielle s’étendant d’Osaka à Kobe
avait été réduite à néant par le feu, mais les usines et autres structures en
béton étaient toujours en plan. Dans l’ensemble c’était une vision très
différente de ce que j’avais vu dans les villes allemandes sujettes à des
bombardements de démolition. La différente résidait dans le fait que la
destruction au Japon était dans une très large mesure de type incendiaire, avec
comparativement peu de dégâts structuraux sur les cibles ininflammables.
À Hiroshima je
m’étais préparé à des visions radicalement différentes. Mais, à ma grande
surprise Hiroshima ressemblait exactement à toutes les autres villes
japonaises rasées par les flammes.
Il y avait une
teinte rosâtre familière, d’environ 3,2 km de diamètre. Elle était parsemée
d’arbres et de poteaux téléphoniques calcinés. Seul l’un des vingt ponts de la
ville s’était effondré. Les groupements
d’immeubles modernes d’Hiroshima dans le centre-ville étaient debout.
Il était évident
que l’explosion ne pouvait pas avoir été si puissante que l’on avait été amené
à le croire. L’explosion était plutôt extensive qu’intensive.
J’avais entendu
parler d’immeubles instantanément consumés par une chaleur sans précédent.
Pourtant ici je voyais ces buildings structurellement intacts, et, qui plus
est, à leur sommet se trouvaient des mâts de drapeaux intègres, des
paratonnerres, des balustrades peintes, des panneaux de signalisation en cas de
raids aériens et autres objets comparativement fragiles.
Au pont en forme
de T, la cible même de la bombe atomique, j’ai cherché le « point
dénudé » où tout avait supposément été vaporisé en un clin d’œil. Il
n’était ni là ni ailleurs. Je n’ai pu détecter aucune trace de phénomène
inhabituel.
Ce que j’ai vu en
revanche était essentiellement une réplique de Yokohama ou Osaka, ou des faubourgs
de Tokyo – le tristement célèbre résidu d’une zone faite de bois et maisons en
briques rasées par un feu incontrôlable. Partout j’ai vu les troncs d’arbres
calcinés et dénués de feuilles, des morceaux de bois brûlés ou pas. Le feu
avait été suffisamment intense pour plier et tordre des poutres métalliques et
pour faire fondre du verre jusqu’à ce qu’il coule tel de la lave – tout comme
dans les autres villes japonaises.
Les immeubles en
béton les plus proches du centre de l’explosion, certains à seulement quelques
pâtés de maisons du cœur de l’explosion atomique, ne montraient aucun dommage
structurel. Même les corniches, les auvents et autres décorations d’extérieur
délicates étaient intactes. Le verre des vitres s’était cassé, bien évidemment,
mais les encadrements à un seul panneau avaient tenu le coup ; seuls les
encadrements des fenêtres avec deux panneaux ou plus s’étaient pliés et
affaissés. L’impact de l’explosion n’aurait par conséquent pas pu être
hors du commun.
Puis j’ai
interrogé beaucoup de personnes qui étaient à l’intérieur de tels bâtiments
quand les bombes ont explosé. Leurs descriptions correspondent aux dizaines et
dizaines de récits que j’avais entendus de gens coincés dans des immeubles en
béton dans des zones touchées par des blockbusters. L’immeuble de la presse à
Hiroshima, avec ses dix étages, à environ trois pâtés de maisons du centre de
l’explosion, avait été sévèrement touché par un incendie à la suite de
l’explosion, mais n’affichait pas d’autre dégât. Les gens piégés dans le
bâtiment n’ont pas souffert de quelconques effets inhabituels.
La plupart des
encadrements de vitres furent soufflés à l’hôpital d’Hiroshima, à environ 1,6
km du cœur de l’explosion. Mais du fait qu’il n’y avait aucune structure en
bois à proximité, il a échappé aux flammes. Les gens à l’intérieur de l’hôpital
ne furent pas sérieusement affectés par l’explosion. En général les effets ici
furent analogues à ceux produits par l’explosion distante d’une bombe à la TNT.
Le nombre total
de morts, la destruction et l’horreur à Hiroshima étaient aussi grandes que
décrites. Mais la nature des dégâts n’était absolument pas unique ;
l’explosion et la chaleur n’étaient pas non plus si terribles qu’on le suppose
généralement.
À Nagasaki, les immeubles en béton furent vidés de
l’intérieur par le feu mais se tenaient toujours debout.
Tout le centre de
Nagasaki, bien que majoritairement composé de constructions en bois, a survécu
pratiquement sans subir de dégâts. On expliqua qu’apparemment ce centre avait
été protégé de l’explosion par l’interposition de collines. Mais une autre
partie de Nagasaki, en ligne directe et sans obstacles du centre de l’explosion
et non protégée par des collines, a également échappé à une destruction sévère.
L’explosion de Nagasaki s’était virtuellement dissipée du temps qu’il en fallut
pour qu’elle atteigne cette zone. Quelques maisons s’effondrèrent mais aucune
ne prit feu.
Toutes les
destructions à Nagasaki ont été attribuées par le public à la bombe atomique.
En réalité, la ville avait été lourdement bombardée si jours plus tôt. La
fameuse usine Mitsubishi fut sévèrement punie par huit impacts d’explosifs à
haut gradient.
Que s’est-il
réellement passé à Hiroshima et Nagasaki ? Il y a très peu d’indices d'incendie direct ; c.-à-d., d’un feu alimenté par la chaleur de l’explosif
lui-même. La bombe a apparemment explosé trop en altitude par rapport au sol
pour cela. Si la température à l’intérieur de la zone d’explosion d’une bombe
atomique est extrêmement élevée (et les effets des bombes du Nouveau Mexique
semblent indiquer cela) alors la chaleur doit s’être dissipée dans l’espace. Ce
qui a frappé Hiroshima était l’explosion.
C’était comme si une
immense tapette à mouches de 3,2 km de largeur avait frappé une cité de frêles maisons
en bois à moitié pourries et des bâtiments en briques branlants. Elle les a
aplatis d’un seul coup, enterrant peut-être 200.000 personnes sous les gravats.
Son efficacité fut accrue par l’incroyable fragilité de la plupart des
structures japonaises, faites de poutres en bois de 5 cm par 10 cm, rongées par
les termites et la pourriture cubique, et mal équilibrées à cause d’épaisses
tuiles de toiture.
Les lattes en
bois des maisons effondrées étaient empilées comme autant de bois de chauffe
dans la cheminée. Les feux démarrèrent en même temps dans des milliers d’endroits,
dû à des courts-circuits, des cuisinières renversées, des lampes à pétrole et
des conduites de gaz rompues. Toute la zone s’est retrouvée dans un immense bûcher.
Libellés :
bombes incendiaires,
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Nagasaki,
propagande,
Seversky,
Tokyo
lundi 4 avril 2016
Anders Björkman - Le Hoax Nucléaire MàJ 2
Mis à jour de la 2ème page du site d'AB (pages 43 à 60). L'intro et plusieurs chapitres ont été étoffés, deux des quatre annexes ont été traduites (celle sur le témoignage de Seversky suivra peut-être plus tard). https://docs.google.com/file/d/0B3vFKC6vUwj8X0M5dXl2aXRLNnc/
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physique nucléaire bidon,
Plutonium,
update,
Uranium 235
jeudi 31 mars 2016
Pendant ce temps à Fukushima II
Source - encore ici [Michel Gay]
L’ONU le confirme, l’accident nucléaire de Fukushima n’a fait aucune victime. Pourquoi la presse n’en a-t-elle pas parlé ?
Fukushima : peu d’impact des radiations sur la santé humaine
Publié le
L’ONU le confirme, l’accident nucléaire de Fukushima n’a fait aucune victime. Pourquoi la presse n’en a-t-elle pas parlé ?
Les résultats les plus récents sur l’accident de la centrale de Fukushima-Daiichi du Comité Scientifique des Nations-Unies pour l’Étude des Effets des Rayonnement Ionisants (sigle anglais UNSCEAR1) concluent que :
- 1. « Aucun décès, aucune maladie grave ayant un lien avec des radiations n’a été observé parmi les travailleurs et l’ensemble de la population à la suite de l’accident de Fukushima »
- 2. « Aucune conséquence perceptible des radiations n’est à prévoir parmi le public exposé ou ses descendants ».
Le document de base est l’Annexe Scientifique du Volume I du Rapport de l’UNSCEAR (300 pages). Il est l’œuvre de plus de 80 experts de 18 pays, et a été approuvé par l’Assemblée Générale des Nations Unies fin 2013. Il est disponible en ligne en anglais. Il fut discuté lors de la soixantième session de l’UNSCEAR, tenue à Vienne du 27 au 31 mai 2013 qui a réuni environ 150 spécialistes de 27 pays, en présence d’observateurs d’organisations internationales comme l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de son Agence Internationale de Recherche sur le Cancer, ainsi que l’Organisation Mondiale de Météorologie(OMM).
Fin 2015, l’Assemblée Générale des Nations Unies a approuvé une résolution dans laquelle elle se félicite de la compétence et de l’impartialité du Comité et a demandé que les résultats de ses travaux soient diffusés dans le public.
Outre les principales conclusions énoncées ci-dessus, le rapport traite en détail des risques possibles. Pour la leucémie et les jeunes enfants, il indique :
« Considérant les expositions et les risques, ainsi que l’importance du groupe concerné, aucune augmentation [des cas de leucémie] ne sera susceptible d’être décelée » (p.79 §177).
Même conclusion pour les cancers du poumon et ceux de la thyroïde dans la population concernée : leur nombre ne sera pas affecté de façon suffisante pour que l’effet de l’accident apparaisse.
Vingt-trois types de cancers ont été examinés pour parvenir à cette même conclusion : pas d’impact prévisible à attendre de l’accident de Fukushima.
Cela ne signifie pas que des accidents du travail (chutes…) ou des accidents cardiaques ne soient pas survenus pendant l’irruption du tsunami dans la centrale ou durant les travaux ultérieurs, mais les quelques décès correspondants n’ont pas de rapport avec le fait que la centrale de Fukushima-Daiichi soit nucléaire.
Malgré des hypothèses de travail pessimistes, les conclusions de l’UNSCEAR sont que « l’accident de Fukushima n’a fait aucune victime, décès ou malade, du fait des radiations émises, et que dans l’avenir, les conséquences de ces mêmes radiations seront trop faibles pour être discernables ».
L’Organisation Mondiale de la Santé, dont des représentants ont contribué au Rapport de l’UNSCEAR, concluait dès début 20132 :
Les résultats présentés suggèrent que les augmentations de cas de maladies humaines attribuables à l’exposition supplémentaire aux rayonnements due à l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima sont probablement au-dessous des niveaux détectables.
Suivi de l’étude : le « White paper » de l’UNSCEAR de 2015.
« Le Comité déclare que les conclusions de son Rapport 2013 restent valables et, de plus, qu’elles sont largement confirmées par les nouvelles informations publiées depuis.
En particulier, le taux de détection important de nodules, kystes et cancers de la thyroïde sont le résultat de la multiplication des examens suite à cet accident et de la plus grande finesse de recherche du matériel utilisé, et pas de l’exposition aux radiations suite à l’accident nucléaire3. »
Les informations supplémentaires recueillies depuis le Rapport 2013 du Comité, confirment donc l’absence de décès, ou de malades qui auraient pu être causés par les radiations liées à l’accident de Fukushima, ainsi que d’absence probable d’effets discernables dans l’avenir.
Des résultats largement ignorés.
L’écart est stupéfiant entre les conclusions rassurantes du Comité des Nations Unies sur les conséquences de Fukushima et les descriptions apocalyptiques de cet accident véhiculées par les médias dans le public.
Les conclusions du Comité ont pourtant été rendues publiques. Le Rapport 2013 a fait l’objet d’une présentation à la presse mondiale4 à Vienne le 2 avril 2014. La couverture médiatique qui a suivi a été faible, y compris en France, à l’exception par exemple des Échos qui ouvrirent leurs colonnes à Jean Marc Jancovici.
En 2016, cinq ans après l’accident, la situation n’a pas changé. Les derniers résultats de l’UNSCEAR (Fukushima White Paper 2015) ont fait l’objet d’un communiqué de presse5 des Nations Unies le 22 octobre 2015, mais il est resté largement ignoré. En particulier, les conclusions sur l’absence d’effets de l’accident nucléaire sur les cancers de la thyroïde n’a pratiquement pas été repris.
Les conclusions l’UNSCEAR, dans son Rapport de 2013, et confirmées en 2015, sont toujours largement ignorées du public.
Le peu d’intérêt médiatique pour les travaux du Comité des Nations Unies, approuvés par l’Assemblée Générale des Nations unies, donne la part belle aux descriptions apocalyptiques des effets des radiations par des antinucléaires dogmatiques.
Faire peur est certainement plus vendeur que de rassurer… ou d’avouer avoir dit des bêtises pendant des années !
—
Cet article s’appuie largement sur le n°61 de la Lettre Géopolitique de Electricité du 20 mars 2016
- 1. UNSCEAR : United Nations Scientific Committee on the Effects of Atomic Radiation. Le Comité scientifique de l’ONU sur les conséquences des émissions radioactives est un organisme international né en 1955 à la suite de la résolution 913 (X) de l’Assemblée générale des Nations unies et auquel participe 27 états.
- 2. Organisation Mondiale de la Santé-Rapport sur les risques pour la santé de l’accident nucléaire de Fukushima-28 février 2013
- 3. § 75, p.19 du « Fukushima White Paper 2015 »
- 4. Communiqué de presse des Nations Unies, UNIS/OUS/237
- 5. Press release-UNIS/OUS/309.
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Même chose avec Tchernobyl. Pour rappel:
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