Les effets des bombes atomiques à Hiroshima et Nagasaki
Rapport de la Mission Britannique au Japon
Chapitre IV
p. 5
Etant donné que
l’explosion a eu lieu en altitude, la plupart des dégâts ont été dus à une
poussée exercée vers le bas. Les exemples les plus caractéristiques sont les dalles
en béton renforcé des toits qui se sont « creusées », certaines
prenant la forme de coupelle. Pour la
même raison, les poteaux télégraphiques et autres sont restés debout qui se
trouvaient juste en-dessous de l’explosion [faux, ils sont quasiment tous
restés debout, sauf ceux directement touchés par des bombes incendiaires. NdT], mais ont été renversés ou penchés
lorsqu’ils étaient plus loin de l’épicentre. Les arbres juste en-dessous de l’explosion ont tenu le coup, mais leurs
branches ont été poussées vers le bas [et ils n’ont pas été brûlés par la
boule de feu subséquente ?! NdT].
p.10
Seul un pont en bois, et un bon en acier en
mauvais état, furent détruit par l’explosion ; et neuf ponts en bois
furent brûlés par les incendies qui ont suivi.
Chapitre V
p.12
58. Des témoins
[??? Ils n’ont pas eu leur rétine cramée par le flash ?! S’ils ne
s’attendaient pas à une attaque, pourquoi et d’où regardaient-ils
l’événement ? D’immeubles ? Alors pourquoi ne se sont-ils pas
planqués sous une table ou autre comme le voudrait un quelconque réflexe de
survie résiduel ? NdT] dirent que les gens qui se trouvaient directement
sous l’explosion sans protection eurent leur peau si sévèrement brûlée qu’elle
prit immédiatement une teinte marron sombre ou noire : ces individus
moururent en quelques minutes ou en heures au mieux.
p.13
63. La Mission
fut très impressionnée par l’accumulation de preuves indirectes du grand nombre
d’immeubles en béton renforcé dont les sous-sols, les escaliers, et certains
étages qui avaient été protégés ne souffrirent pas d’incendies, alors que des
étages du même immeuble avec des fenêtres exposées au flash furent vidés par
les flammes [c’est les bombes incendiaires pour vous. NdT]. Un certain nombre
d’immeubles en béton renforcé à Hiroshima avec des fenêtres masquées par des volets
ont échappé aux flammes, apparemment parce que la radiation thermique,
voyageant à la vitesse de la lumière, était arrivée et s’était dissipée avant
le souffle qui lui voyageait à quelques centaines de mètres par seconde,
faisant sauter les volets et exposant l’intérieur. Les forts incendies des
alentours ne se sont pas étendus à ces immeubles.
64. Aucune preuve
n’a pu être trouvée d’incendies causés directement par chaleur par convection,
c.-à-d. par la chaleur transmise par l’air.
Chapitre VI
p.15
Durant toute la
durée de la Mission, trois mois après le bombardement, il y avait des zones qui
demeuraient radioactives tant à Hiroshima qu’à Nagasaki. Mais la quantité de
radioactivité était alors insignifiante [trivial
en anglais – insignifiante ?!? Mais…mais…mais…les rayons gamma mortels et
tout et tout, et les cancers à n’en plus finir ?! NdT], et était ainsi
depuis peu après l’explosion. Par
exemple, des cas sont connus de gens dans les deux villes qui travaillaient
près du point zéro dans l’après-midi suivant l’explosion sans effets
néfastes. Et en dépit des récits du contraire, la flore s’épanouissait
dans les deux villes. Ainsi la radioactivité résiduelle n’est-elle pas un
risque quant à ces bombes ayant explosé en altitude. […]
Chapitre VII
p.17
Le plus grand nombre de blessures indirectes, et
également de toutes les morts, semble être dû à l’effondrement des immeubles
[ils tuent plus que la bombe elle-même ?! NdT].En bas: Bâtiments industriels, à plus d'1,6 km du point zéro. [On notera que les structures en acier ont été 'soufflées' tandis que les bonnes vieilles cheminées en brique ont tenu le coup. NdT]
En haut: Immeuble en béton renforcé, 500 m du point zéro. [Comme d'hab, c'est le toit qui s'est effondré alors que les murs ont tenu, en dépit du "souffle" de l'explosion. NdT]
En bas: Distorsion de masse de structures en acier à ~800 m de l'épicentre. [L'acier en a pris un coup mais pas la brique qui compose les cheminées juste derrière?! NdT]
En haut: HIROSHIMA. Immeuble en béton renforcé à 300 m [!] de l'explosion, à gauche de la photo. Pas de dégâts matériels significatifs. Conçu pour résister aux tremblements de terre, il bénéficiait d'une structure en béton renforcé et d'une armature en acier. [Et les poteaux télégraphiques qui sont sur le côté, là d'où est arrivé le "souffle" de l'explosion, ils sont aussi en béton renforcé avec armature en acier ?! Et l'antenne et l'espèce de mini-phare sur le toit aussi ?! NdT]
[On notera que les débris sont suffisamment gentils pour ne pas se mettre en travers des routes!! Si les bâtiments et maisons avaient vraiment été soufflés au lieu de brûler sur place, les rues seraient impraticables. NdT]
[Là encore l'acier se révèle inférieur à la bonne vieille brique. NdT]
En bas: Notez au premier plan les huttes érigées par les Japonais comme abris temporaires après l'explosion atomique. [Bien sûr, construisons des abris temporaires sur une zone hautement radioactive plutôt que d'évacuer les survivants...!!]