Machiavel



Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes.

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jeudi 16 avril 2015

Le bidon de Higgs

Si vous êtes anglophones et avez un intérêt particulier pour les sciences, et notamment la physique, je ne saurais trop vous conseiller le livre ci-dessous d'Alexandr Unzicker. Si vous pensiez que les spécialistes de la physique nucléaire, avec leur QI au-dessus de la moyenne, leurs longues études, leurs équations ne contenant que des lettres, et leurs joujous technologiques à plusieurs milliards d'euros - aux frais du contribuable, comme d'hab - savent exactement ce qu'ils font...eh bien le monsieur Unzicker va briser toutes vos belles illusions.

Je vous le dis tout de suite, Unzicker n'est pas un bleu: il a été formé comme physicien nucléaire et connaît son rayon. Il a écrit un premier livre qui dénonçait les problèmes dans le domaine de la physique mais restait modéré. Là il se lâche. Il dénonce la fausse recherche, les faux chercheurs, les égos démesurés qui ne jurent que par le Nobel, et adieu la rigueur, le manque d'explication face à des phénomènes simples, la complexification inutiles et néfaste du nombre des particules et de leur nature, le monstre CERN qui pond des choses inutiles...Bref, la physique nucléaire en prend pour son grade.


"The Higgs fake", soit le faux Higgs (ou bidon de Higgs pour jouer sur le mot boson), s'attaque à la nouvelle lubie du CERN et de ses ambitieux: le fameux boson dont l'existence a été "confirmée" en 2012. Soi-disant, ça va permettre de résoudre des problèmes comme, oh, je ne sais pas moi, la gravité par exemple (vu qu'on attend toujours de savoir comment elle marche depuis Newton!). Comme le montre Unzicker, c'est un effet d'annonce, et même si les physiciens avaient trouvé quelque chose, on se saurait pas exactement ce que c'est en réalité.

Quelques citations bienvenues pour montrer que sur l'atome, on a toujours du mal...

Pour résumer, le modèle standard de la physique des particules n’a rien à dire sur les contradictions de l’électrodynamique, rien sur les masses, rien sur les ratios des masses, rien sur les durées de vie, rien sur la constante de structure fine, rien sur la relation avec la gravité, rien sur les raisons profondes du spin, rien sur la radioactivité, rien sur la nature de l’espace, le temps et l’inertie.

Ils craignent trop que si une part signifiante de la physique théorique est pointée du doigt comme un fantasme, les gens se rendront compte que la physique à hautes énergies est une autre scène pour contes de fées.

Finalement, le modèle des quarks réussît grâce à l’astuce ironique de prouver qu’aucun quark ne pouvait être directement observé par les physiciens. Cela libéra les physiciens de tout besoin de démontrer l’existence des quarks de la manière traditionnelle.

David Lindley

...on construit une théorie mathématique des particules interagissant fortement, qui peut ou pas avoir quelque chose à voir avec la réalité, on trouve des relations algébriques adéquates qui rendent le modèle solide, on postule leur validité, and ensuite on se débarrasse du modèle. On compare ce procédé à une méthode parfois employée dans la cuisine française: un morceau de faisan est cuit entre deux tranches de veau, qui sont ensuite mises de côté.
Murray Gell-Mann