Machiavel



Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes.

Machiavel

mardi 22 mars 2016

Mission Britannique au Japon

Les effets des bombes atomiques à Hiroshima et Nagasaki
Rapport de la Mission Britannique au Japon


Chapitre IV

p. 5
Etant donné que l’explosion a eu lieu en altitude, la plupart des dégâts ont été dus à une poussée exercée vers le bas. Les exemples les plus caractéristiques sont les dalles en béton renforcé des toits qui se sont « creusées », certaines prenant la forme de coupelle. Pour la même raison, les poteaux télégraphiques et autres sont restés debout qui se trouvaient juste en-dessous de l’explosion [faux, ils sont quasiment tous restés debout, sauf ceux directement touchés par des bombes incendiaires. NdT], mais ont été renversés ou penchés lorsqu’ils étaient plus loin de l’épicentre. Les arbres juste en-dessous de l’explosion ont tenu le coup, mais leurs branches ont été poussées vers le bas [et ils n’ont pas été brûlés par la boule de feu subséquente ?! NdT].

p.10
Seul un pont en bois, et un bon en acier en mauvais état, furent détruit par l’explosion ; et neuf ponts en bois furent brûlés par les incendies qui ont suivi.

Chapitre V

p.12
58. Des témoins [??? Ils n’ont pas eu leur rétine cramée par le flash ?! S’ils ne s’attendaient pas à une attaque, pourquoi et d’où regardaient-ils l’événement ? D’immeubles ? Alors pourquoi ne se sont-ils pas planqués sous une table ou autre comme le voudrait un quelconque réflexe de survie résiduel ? NdT] dirent que les gens qui se trouvaient directement sous l’explosion sans protection eurent leur peau si sévèrement brûlée qu’elle prit immédiatement une teinte marron sombre ou noire : ces individus moururent en quelques minutes ou en heures au mieux.

p.13
63. La Mission fut très impressionnée par l’accumulation de preuves indirectes du grand nombre d’immeubles en béton renforcé dont les sous-sols, les escaliers, et certains étages qui avaient été protégés ne souffrirent pas d’incendies, alors que des étages du même immeuble avec des fenêtres exposées au flash furent vidés par les flammes [c’est les bombes incendiaires pour vous. NdT]. Un certain nombre d’immeubles en béton renforcé à Hiroshima avec des fenêtres masquées par des volets ont échappé aux flammes, apparemment parce que la radiation thermique, voyageant à la vitesse de la lumière, était arrivée et s’était dissipée avant le souffle qui lui voyageait à quelques centaines de mètres par seconde, faisant sauter les volets et exposant l’intérieur. Les forts incendies des alentours ne se sont pas étendus à ces immeubles.

64. Aucune preuve n’a pu être trouvée d’incendies causés directement par chaleur par convection, c.-à-d. par la chaleur transmise par l’air.

Chapitre VI

p.15
Durant toute la durée de la Mission, trois mois après le bombardement, il y avait des zones qui demeuraient radioactives tant à Hiroshima qu’à Nagasaki. Mais la quantité de radioactivité était alors insignifiante [trivial en anglais – insignifiante ?!? Mais…mais…mais…les rayons gamma mortels et tout et tout, et les cancers à n’en plus finir ?! NdT], et était ainsi depuis peu après l’explosion. Par exemple, des cas sont connus de gens dans les deux villes qui travaillaient près du point zéro dans l’après-midi suivant l’explosion sans effets néfastes. Et en dépit des récits du contraire, la flore s’épanouissait dans les deux villes. Ainsi la radioactivité résiduelle n’est-elle pas un risque quant à ces bombes ayant explosé en altitude. […]

Chapitre VII

p.17
Le plus grand nombre de blessures indirectes, et également de toutes les morts, semble être dû à l’effondrement des immeubles [ils tuent plus que la bombe elle-même ?! NdT].
En haut: Zone proche de l'épicentre (à gauche de la photo), à 300 m du  pont. Notez le peu qu'il reste des habitations japonaises traditionnelles.

En bas: Bâtiments industriels, à plus d'1,6 km du point zéro. [On notera que les structures en acier ont été 'soufflées' tandis que les bonnes vieilles cheminées en brique ont tenu le coup. NdT]
En haut: Immeuble en béton renforcé, 500 m du point zéro. [Comme d'hab, c'est le toit qui s'est effondré alors que les murs ont tenu, en dépit du "souffle" de l'explosion. NdT]

En bas: Distorsion de masse de structures en acier à ~800 m de l'épicentre. [L'acier en a pris un coup mais pas la brique qui compose les cheminées juste derrière?! NdT]

En haut: HIROSHIMA. Immeuble en béton renforcé à 300 m [!] de l'explosion, à gauche de la photo. Pas de dégâts matériels significatifs. Conçu pour résister aux tremblements de terre, il bénéficiait d'une structure en béton renforcé et d'une armature en acier. [Et les poteaux télégraphiques qui sont sur le côté, là d'où est arrivé le "souffle" de l'explosion, ils sont aussi en béton renforcé avec armature en acier ?! Et l'antenne et l'espèce de mini-phare sur le toit aussi ?! NdT]

[On notera que les débris sont suffisamment gentils pour ne pas se mettre en travers des routes!! Si les bâtiments et maisons avaient vraiment été soufflés au lieu de brûler sur place, les rues seraient impraticables. NdT]

 [Là encore l'acier se révèle inférieur à la bonne vieille brique. NdT]

En bas: Notez au premier plan les huttes érigées par les Japonais comme abris temporaires après l'explosion atomique. [Bien sûr, construisons des abris temporaires sur une zone hautement radioactive plutôt que d'évacuer les survivants...!!]